• 23/4/25 : Librairie La friche, Paris - Rencontre avec Shira Abramovich et Lénaïg Cariou autour d'Adrienne Rich, à l'occasion de la parution de leur traduction du Rêve d'un langage commun, en discussion avec Alex Lachkar et Jeanne Bacharach.
  • 24/4/25 : Librairie Michèle Ignazi, Paris - 19h - Rencontre avec Christophe Pellet pour le ancement de son dernier livre Une marche à soi, paru à L'Arche dans la collection "Des écrits pour la parole".
  • 25/4/25 : Librairie L'Affranchie, Lille - 19h - Rencontre autour d'Adrienne Rich à l'occasion de la parution du Rêve d'un langage commun, avec Shira Abramovich et Lénaïg Cariou, traductrices, et Charlotte Blanchard, universitaire.
  • 7/5/25 : Librairie À l'ouest, Paris 14e - 19h - Rencontre avec Christophe Pellet à l'occasion de la parution de son livre Une marche à soi dans la collection Des écrits pour la parole.
  • 17/5/25 : La Parole errante, Montreuil - L'Arche sera présente au salon de poésie PLS toute la journée. - Entrée libre !
  • 24/5/25 au 25/5/25 : La Parole errante, Montreuil - L'Arche sera présente au SLAP, salon d'édition queer et féministe, tout le weekend.
  • 18/6/25 au 22/6/25 : Marché de la Poésie, Paris - L'Arche sera présente place Saint-Sulpice pendant tout le Marché, en compagnie d'Ypsilon éditeur et du Chemin de fer. - En savoir plus.
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Théâtre de chambre

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Les autres livres de Michel Vinaver à L’Arche

Michel Vinaver à l’Agence théâtrale

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Collection

Fiche technique

  • Publié en 1978
  • 80 pages
  • Prix : 9.00 €
  • Langue source :
  • ISBN : 9782851810267

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