• 24/11/23 : Librairie des Signes, Compiègne - 19h - Lecture de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht et rencontre avec Alexandre Pateau, traducteur !
  • 25/11/23 : Les Laboratoires d'Aubervilliers - 14h45 - Pour les 50 ans de l'ATLF, rencontre avec Alexandre Pateau et numéro musical autour de la nouvelle traduction de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht. - En savoir plus
  • 25/11/23 : Festival Fureur de lire, Genève - 14h - Lecture de POLICES ! par Sonia Chiambretto, et après-midi en compagnie du collectif Les désirables. - En savoir plus
  • 29/11/23 : Salon du livre et de la presse jeunesse, Montreuil - 9h30 - Rencontre croisée avec Christophe Pellet autour de la thématique "Paraître et apparaître".
  • 29/11/23 au 4/12/23 : Salon du livre et de la presse jeunesse, Montreuil - Retrouvez nos livres pendant tout le salon sur notre stand ! - En savoir plus
  • 9/12/23 au 10/12/23 : Salon Mi-Livre Mi-Raisin, Paris - L'Arche sera présente tout au long du salon à la Belleviloise ! - En savoir plus
  • 26/01/24 : Maison des 3 Quartiers, Poitiers - Lecture de Boudin Biguine Best of Banane de Rébecca Chaillon
  • 17/04/24 au 19/4/24 : Genève, Vevey et La-Chaux-de-Fonds - Tournée suisse avec Alexandre Pateau, traducteur, et Vincent Leterme, chef de chant à la Comédie-Française, autour de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht.
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Théâtre de chambre

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Les autres livres de Michel Vinaver à L’Arche

Michel Vinaver à l’Agence théâtrale

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Collection

Fiche technique

  • Publié en 1978
  • 80 pages
  • Prix : 9.00 €
  • Langue source :
  • ISBN : 9782851810267

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