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L'Achat du cuivre

En simplifiant légèrement, on peut dire que les différents textes composant L'Achat du cuivre représentent la tentative de créer le fondement théorique d'un théâtre de « l'âge scientifique ». Commencé en 1939, progressant de façon irrégulière, le travail se termine, toute en restant fragmentaire, en 1955. Les soixante-dix-sept propositions du Petit organon pour le théâtre, rédigées après le retour de Brecht à Berlin en 1948, en sont « un résumé succinct ». Toutefois, les travaux dans leur ensemble gardent le caractère d'un chantier ouvert.

Brecht observe que le théâtre de son époque est toujours celui qu'Aristote avait analysé dans sa Poétique : un théâtre où l'intérêt du spectateur est porté par l'illusion et l'empathie et où il se trouve, à la fin de la représentation, libéré par  l'effet « cathartique » de ses désordres psychiques. Or Brecht, confronté à une première vague de globalisation et à ses effets pervers (krach boursier, inflation galopante, guerre mondiale), est en quête d'autre chose : un théâtre qui simule le monde sur scène et qui lui permette ainsi de créer une forme de théâtre qui peut et doit intervenir dans l'Histoire. À un « Théâtre du carrousel » où le spectateur, entraîné par un manège qu'il ne contrôle pas, se laisse égarer par les animaux et les paysages qui lui donnent une image trompeuse du réel, il oppose un « Théâtre de planétarium », où les trajectoires des étoiles sont schématiquement mais fidèlement reconstituées.

Nouvelle édition révisée et augmentée sous la direction de Jean-Marie Valentin.

Bertolt Brecht à l’Agence théâtrale

En simplifiant légèrement, on peut dire que les différents textes composant L'Achat du cuivre représentent la tentative de créer le fondement théorique d'un théâtre de « l'âge scientifique ». Commencé en 1939, progressant de façon irrégulière, le travail se termine, toute en restant fragmentaire, en 1955. Les soixante-dix-sept propositions du Petit organon pour le théâtre, rédigées après le retour de Brecht à Berlin en 1948, en sont « un résumé succinct ». Toutefois, les travaux dans leur ensemble gardent le caractère d'un chantier ouvert.

Brecht observe que le théâtre de son époque est toujours celui qu'Aristote avait analysé dans sa Poétique : un théâtre où l'intérêt du spectateur est porté par l'illusion et l'empathie et où il se trouve, à la fin de la représentation, libéré par  l'effet « cathartique » de ses désordres psychiques. Or Brecht, confronté à une première vague de globalisation et à ses effets pervers (krach boursier, inflation galopante, guerre mondiale), est en quête d'autre chose : un théâtre qui simule le monde sur scène et qui lui permette ainsi de créer une forme de théâtre qui peut et doit intervenir dans l'Histoire. À un « Théâtre du carrousel » où le spectateur, entraîné par un manège qu'il ne contrôle pas, se laisse égarer par les animaux et les paysages qui lui donnent une image trompeuse du réel, il oppose un « Théâtre de planétarium », où les trajectoires des étoiles sont schématiquement mais fidèlement reconstituées.

Nouvelle édition révisée et augmentée sous la direction de Jean-Marie Valentin.

Traducteur.rice.s

  • Michel Cadot
  • André Combes
  • Gérald Eudeline
  • Jean Jourdheuil
  • Béatrice Perregaux
  • Jean Tailleur

Fiche technique

  • Publié en 2008
  • 216 pages
  • Prix : 20.00 €
  • Langue source : allemand
  • ISBN : 9782851816917

Bertolt Brecht à l’Agence théâtrale