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Retour de la préfecture

Deux voix, une histoire d’amour. Une femme et un homme racontent l’accueil qui leur a été réservé à la préfecture de Police, où ils avaient rendez-vous pour une demande de titre de séjour, après leur mariage. Tous deux disent à leur endroit la violence des paroles, l’incompréhension qui cède la place à la colère. Tous deux disent la honte éprouvée, qui meurtrit leur amour, et en écho l’effondrement de l’espoir de vivre ici, dans un pays où les droits se distribuent en fonction des origines et de la couleur de peau.

Nous sommes en lutte, disent-ils.
Nous vaincrons parce qu’il faut porter l’espoir.

Replaçant ce récit dans l’histoire coloniale française, Jessica Biermann Grunstein s’inspire d’un combat vécu dans sa chair.

Deux voix, une histoire d’amour. Une femme et un homme racontent l’accueil qui leur a été réservé à la préfecture de Police, où ils avaient rendez-vous pour une demande de titre de séjour, après leur mariage. Tous deux disent à leur endroit la violence des paroles, l’incompréhension qui cède la place à la colère. Tous deux disent la honte éprouvée, qui meurtrit leur amour, et en écho l’effondrement de l’espoir de vivre ici, dans un pays où les droits se distribuent en fonction des origines et de la couleur de peau.

Nous sommes en lutte, disent-ils.
Nous vaincrons parce qu’il faut porter l’espoir.

Replaçant ce récit dans l’histoire coloniale française, Jessica Biermann Grunstein s’inspire d’un combat vécu dans sa chair.