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Le Repli du paysage

(Die Bergung der Landschaft)

Dans un présent intemporel, au fin fond d’une campagne à la fois mythifiée et concrète, un homme néglige les travaux de la ferme depuis la mort de sa femme et se retire dans son monde. Il commence alors son « travail » : la construction d’une Machine qui saurait tout faire, comme une utopie transhumaniste, une sorte d’installation-monde métaphorique qui aspire la vie.
Son fils, jeune garçon au début de la pièce puis jeune homme, ne parvient pas à faire entendre raison au père, pas plus que le bourgmestre – voix de la raison et du compromis. Mais les eaux montent et le danger d’engloutissement se fait de plus en plus précis. La Machine elle-même se met à bruire, à parler ?
Construite sur plusieurs temporalités, la pièce est ponctuée par le duo de deux jeunes filles d’aujourd’hui, sorte de clowns shakespeariens, qui décident de partir à l’aventure, au-delà de la zone interdite autour de la Machine.
La langue, en monologues bouillonnants ou dialogues vifs, très construite, ciselée, dérapante, contribue à l’impression d’inéluctabilité de la catastrophe.
Une interrogation sur la place de la spiritualité des vivants – quelle qu’en soit la nature.
(présentation de l’éditrice)

Dans un présent intemporel, au fin fond d’une campagne à la fois mythifiée et concrète, un homme néglige les travaux de la ferme depuis la mort de sa femme et se retire dans son monde. Il commence alors son « travail » : la construction d’une Machine qui saurait tout faire, comme une utopie transhumaniste, une sorte d’installation-monde métaphorique qui aspire la vie.
Son fils, jeune garçon au début de la pièce puis jeune homme, ne parvient pas à faire entendre raison au père, pas plus que le bourgmestre – voix de la raison et du compromis. Mais les eaux montent et le danger d’engloutissement se fait de plus en plus précis. La Machine elle-même se met à bruire, à parler ?
Construite sur plusieurs temporalités, la pièce est ponctuée par le duo de deux jeunes filles d’aujourd’hui, sorte de clowns shakespeariens, qui décident de partir à l’aventure, au-delà de la zone interdite autour de la Machine.
La langue, en monologues bouillonnants ou dialogues vifs, très construite, ciselée, dérapante, contribue à l’impression d’inéluctabilité de la catastrophe.
Une interrogation sur la place de la spiritualité des vivants – quelle qu’en soit la nature.
(présentation de l’éditrice)

Fiche technique

  • Éditeur : Espaces 34
  • Langue source : allemand
  • Nombre de personnages masculins : 3
  • Nombre de personnages féminins : 2

Traducteur.rice

  • Katharina Stalder