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La différence subtile

(Die Abweichungen)

Quelques jours après son suicide, l'aide-ménagère Jessica Jassem est retrouvée dans son placard à balai. À cette découverte macabre s'ajoute une surprise : elle a reproduit en miniature les appartements dans lesquelles elle travaillait. Ces maquettes sont alors confiées à une curatrice qui, afin d'en faire une exposition sur l'art outsider, contacte les anciens employeurs de la femme de ménage : Ulrike et son mari sénile Hans ; le bouillonnant professeur d'histoire Franz, sa femme Lisa et leur fils Tom ; l'ingénieur en manque d'inspiration Walter, son mari Adam et leur fille Emily.
La pièce progresse par petites touches, le spectateur tentant de reconstituer le puzzle que forment les scènes, telles des indices à recueillir sur le lieu d'un crime. Et l'on découvre alors que Jessica a, certes, réalisé ses maquettes avec beaucoup de soin et de talent, mais qu'elle y a aussi, chaque fois, introduit un élément qui diverge de la réalité, une chose étrange, révélatrice des failles des personnages, témoin de leurs malaises, de leurs violences enfouies et de leurs traumatismes refoulés. L'inquiétante étrangeté fait alors irruption dans le quotidien. Et tout naturellement, cette modification lourde de sens, cette « différence subtile », donne son nom à l'exposition et à la pièce.
À moins que la véritable explication ne soit livrée par Clemens Setz lui-même, sous les traits de son double qu'il met en scène. Dans un discours lors du vernissage de l'exposition, il évoque les travaux de Frances Glessner, la mère de la science forensique, et affirme que
« par la miniaturisation, l'insaisissable, oui, l'inconcevable devient sensible, perceptible. »
(Résumé des traducteurs)

Les autres pièces de Clemens J. Setz à l’Agence théâtrale

Quelques jours après son suicide, l'aide-ménagère Jessica Jassem est retrouvée dans son placard à balai. À cette découverte macabre s'ajoute une surprise : elle a reproduit en miniature les appartements dans lesquelles elle travaillait. Ces maquettes sont alors confiées à une curatrice qui, afin d'en faire une exposition sur l'art outsider, contacte les anciens employeurs de la femme de ménage : Ulrike et son mari sénile Hans ; le bouillonnant professeur d'histoire Franz, sa femme Lisa et leur fils Tom ; l'ingénieur en manque d'inspiration Walter, son mari Adam et leur fille Emily.
La pièce progresse par petites touches, le spectateur tentant de reconstituer le puzzle que forment les scènes, telles des indices à recueillir sur le lieu d'un crime. Et l'on découvre alors que Jessica a, certes, réalisé ses maquettes avec beaucoup de soin et de talent, mais qu'elle y a aussi, chaque fois, introduit un élément qui diverge de la réalité, une chose étrange, révélatrice des failles des personnages, témoin de leurs malaises, de leurs violences enfouies et de leurs traumatismes refoulés. L'inquiétante étrangeté fait alors irruption dans le quotidien. Et tout naturellement, cette modification lourde de sens, cette « différence subtile », donne son nom à l'exposition et à la pièce.
À moins que la véritable explication ne soit livrée par Clemens Setz lui-même, sous les traits de son double qu'il met en scène. Dans un discours lors du vernissage de l'exposition, il évoque les travaux de Frances Glessner, la mère de la science forensique, et affirme que
« par la miniaturisation, l'insaisissable, oui, l'inconcevable devient sensible, perceptible. »
(Résumé des traducteurs)

Fiche technique

  • Texte inédit
  • Langue source : allemand
  • Nombre de personnages masculins : 10
  • Nombre de personnages féminins : 5

Traducteur.rice.s

  • Charles Morillon
  • Ruth Orthmann

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