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Sanguis / Mantis. Une performance

En mai 2001, aux Polysonneries de Lyon, Jan Fabre a donné ce qu’on a coutume d’appeler une performance. Habillé d’une armure couronnée de deux antennes dignes d’un vaisseau spatial, qu’il s’est taillée dans un acier satiné, il s’est déplacé durant sept heures dans un lieu appelé les Subsistances, lieu dont l’architecture invite à laisser vagabonder les pensées dans le passé. Aveuglé par un casque privilégiant la vision sur les côtés, chevalier-insecte, il s’oriente à l’oreille. Douze tables rappellent à la fois la Cène et les stations du Christ. Sur ces tables, il clouera les feuilles qui accueilleront ses futures « sanguines ». Six prises de sang seront effectuées sur le « performer » au fur et à mesure du déroulement de la performance.

Dessins de Jan Fabre.

Photographies de Maarten Vanden Abele.

Textes de Dominique Frétard et de Sylvie Ferré. 

En mai 2001, aux Polysonneries de Lyon, Jan Fabre a donné ce qu’on a coutume d’appeler une performance. Habillé d’une armure couronnée de deux antennes dignes d’un vaisseau spatial, qu’il s’est taillée dans un acier satiné, il s’est déplacé durant sept heures dans un lieu appelé les Subsistances, lieu dont l’architecture invite à laisser vagabonder les pensées dans le passé. Aveuglé par un casque privilégiant la vision sur les côtés, chevalier-insecte, il s’oriente à l’oreille. Douze tables rappellent à la fois la Cène et les stations du Christ. Sur ces tables, il clouera les feuilles qui accueilleront ses futures « sanguines ». Six prises de sang seront effectuées sur le « performer » au fur et à mesure du déroulement de la performance.

Dessins de Jan Fabre.

Photographies de Maarten Vanden Abele.

Textes de Dominique Frétard et de Sylvie Ferré.