• 12/1/25 : Jeu de Paume, Paris - 15h - Lecture du texte Une famille à Bruxelles de Chantal Akerman, paru en 1998 à L'Arche et réédité en 2022, par Aurore Clément - dans le cadre de l'exposition "Chantal Akerman - Travelling". - Sur réservation.
  • 14/1/25 : Librairie La Régulière, Paris - 19h - La librairie offre une carte blanche à Joëlle Sambi, qui invite Douce Dibondo et Sara Mychkine pour une soirée de lecture et de discussion. - Entrée libre !
  • 21/1/25 : Théâtre public de Montreuil - Après la représentation de sa pièce Edène, Alice Zeniter dédicacera le livre au théâtre !
  • 22/1/25 : Librairie Libertalia, Montreuil - Rencontre et signature avec Alice Zeniter autour de sa nouvelle pièce Edène. - Entrée libre !
  • 23/1/25 : Théâtre national, Bruxelles - 12h40 - Lecture de 4:48 Psychose de Sarah Kane par Guslagie Malanda, dans sa nouvelle traduction par Vansay Khamphommala, suivie d'une discussion avec la traductrice et Claire Stavaux, éditrice. - Sur réservation.
  • 24/1/25 : Librairie Les Modernes, Grenoble - 19h - Rencontre et lecture autour du recueil Le Rêve d'un langage commun d'Adrienne Rich, avec Lénaïg Cariou, traductrice, dans le cadre de la soirée "Nos matrimoines" organisée pour la Nuit de la lecture. - Entrée libre !
  • 4/4/25 : Librairie Petite Egypte, Paris - Pour fêter la nouvelle traduction de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht, Alexandre Pateau, traducteur, vous présentera la pièce en compagnie de Vincent Leterme, pianiste et chef de chant associé à la Comédie-Française, et de Thierry Raboud, critique littéraire et poète.
  • 10/4/25 : Musée d'Orsay, Paris - 19h - Soirée autour de Jon Fosse, prix Nobel de littérature 2023, organisée par Gabriel Dufay. - Sur réservation.
  • 24/5/25 au 25/5/25 : La Parole errante, Montreuil - L'Arche sera présente au SLAP, salon d'édition queer et féministe, tout le weekend !
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Jean Vilar

Jean Vilar (1912-1971) était un acteur de théâtre et de cinéma, un metteur en scène et un directeur de théâtre français, créateur du Festival d'Avignon en 1947 et directeur du Théâtre National Populaire (TNP) de 1951 à 1963. Jean Vilar quitte sa ville natale et « monte » à Paris en 1932 pour préparer une licence de lettres. Il suit par ailleurs les cours de philosophie d'Alain et l'enseignement théâtral de Charles Dullin. Il apparaît pour la première fois sur scène en 1935 dans la figuration du Faiseur d'Honoré de Balzac au théâtre de l'Atelier. En 1940, il rejoint le théâtre ambulant La Roulotte, d'André Clavé, qu'il codirige, et participe aux tournées de Jeune France. Après sa première mise en scène, celle de La Danse de mort d'August Strindberg en 1942, il fonde sa propre compagnie, la compagnie des Sept, en 1943. Jean Vilar présente le premier spectacle, composé de trois pièces, du Théâtre de Poche Montparnasse : Orage d'August Strindberg, Césaire de Jean Schlumberger, Veuve d'Henry Becque. Il gagne en notoriété en 1945 grâce au Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliot, créé au théâtre du Vieux-Colombier. André Barsacq le met en scène dans Roméo et Jeanette de Jean Anouilh avec, pour la première fois, Maria Casarès au Théâtre de l'Atelier en 1946. En 1947, il organise du 4 au 10 septembre dans la cour d'honneur du palais des Papes, à Avignon, la Semaine d'art dramatique en Avignon, qui devient le Festival d'Avignon. Il dirigera le festival jusqu'à sa mort en 1971. Vilar est nommé à la tête du Théâtre national populaire (TNP) en 1951 à l'instigation de Jeanne Laurent, sous-directrice des Spectacles et de la Musique. Il cherche à rendre le théâtre accessible au plus grand nombre notamment en abaissant le prix des places. Cette quête se conclut par une forme de politisation à partir de 1961 : les pièces proposées ne cessent de traiter du fascisme en pleine guerre d'Algérie. Vilar ne demande pas le renouvellement de son mandat à la tête du TNP qui s'achève en 1963. Georges Wilson lui succède. Il se consacre dès lors entièrement au Festival d'Avignon. Celui-ci se développe et s'institutionnalise au point que le directeur devient la cible d'importantes critiques ; après Mai 68, il est conspué par des étudiants aux cris de « Vilar = Salazar ».

Les livres de Jean Vilar à L’Arche