• 8/10/25 au 11/10/25 : Automne en librairies 2025 - L'Arche est à l'honneur du 9 au 11 octobre avec les Libraires du Sud ! Retrouvez Jessica Biermann Grunstein, Rébecca Chaillon, Sonia Chiambretto et Fabrice Melquiot en tournée à Avignon, Marseille, La Seyne-sur-Mer... - Plus d'informations ici !
  • 9/10/25 : Librairie Charlemagne, La-Seyne-sur-Mer - 19h - Rencontre avec Fabrice Melquiot à l'occasion de la parution de La Contrebande, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre !
  • 9/10/25 : Librairie Pantagruel, Marseille - 19h30 - Rencontre croisée entre Sonia Chiambretto et Séphora Pondi, pour leurs livres Peines mineures et Avale, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre !
  • 10/10/25 : Librairie Expression, Châteauneuf-Grasse - 19h - Rencontre avec Fabrice Melquiot à l'occasion de la parution de La Contrebande, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre !
  • 10/10/25 : Librairie Zaïzaï, Lambesc - 19h30 - Rencontre avec Jessica Biermann Grunstein à l'occasion de la parution de Nos territoires, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre !
  • 11/10/25 : Théâtre des Doms, Avignon - 14h - En partenariat avec la librairie La Comédie Humaine, rencontre avec Rébecca Chaillon dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre sur réservation.
  • 11/10/25 : Librairie La Loupiote, Gap - 18h - Rencontre suivie d'un atelier d'écriture avec Sonia Chiambretto, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du sud. - Entrée libre, atelier d'écriture sur inscription.
  • 11/10/25 : Librairie de La Friche, Marseille, 19h30 - Rencontre avec Rébecca Chaillon et Claire Stavaux, éditrice de L'Arche, dans le cadre de l'Automne en librairie des Libraires du Sud. - Entrée libre !
  • 1/11/25 au 2/11/25 : Chapelle de la Trinité, Lyon - L'Arche sera tout le weekend à la première édition lyonnaise du salon Mi-Livre Mi-Raisin ! - Sur réservation.
  • 6/12/25 au 7/12/25 : La Bellevilloise, Paris 20e - L'Arche sera tout le weekend au salon Mi-Livre Mi-Raisin, salon du livre et des vins d'auteur ! - Sur réservation.
  • 6/12/25 : Ground Control, Paris 12e - De midi à 20h, retrouvez L'Arche pour la deuxième édition de Créatine, festival de poésie contemporaine.
Connexion ou créer un compte
Nous utilisons les cookies pour personnaliser le contenu et analyser notre trafic. Veuillez décider quel type de cookies vous êtes prêt à accepter.

Gerhard Richter

Gerhard Richter, né en 1932 à Dresde, est considéré comme « l'un des artistes majeurs de la seconde moitié du vingtième siècle » (Libération). Il s'inscrit en 1951 à l'École Supérieure des Beaux-Arts de sa ville natale où il se spécialise dans la peinture murale. Il obtient son diplôme à la suite d'une réalisation pour le musée de l'Hygiène allemand en 1956. Trois ans après, Richter entreprend un voyage à Cassel situé seulement à 15 kilomètres de la frontière est-allemande pour se rendre à la deuxième édition de la Documenta, manifestation phare perçue en R.D.A. comme un redoutable « instrument de propagande » de la création à l'ouest. Il y découvre les œuvres de Ernst Wilhelm Nay, Jackson Pollock, Jean Fautrier et Lucio Fontana dont les tableaux, l'artiste le reconnaîtra rétrospectivement, constituent une des raisons qui le poussent à quitter l'Allemagne de l'Est. Le passage en R.F.A. s'effectue en 1961, peu avant la construction du Mur de Berlin. Richter décide de reprendre ses études et s'inscrit à l'académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, où Joseph Beuys vient d'être nommé professeur. S'ensuit une période de travail boulimique, synonyme d'une pratique abstraite et informelle que l'artiste assimile à sa liberté retrouvée. Les tableaux réalisés au début de l'année 1962 - Cicatrice, Agression, Litanie, Blessure - témoignent à ce titre d'un caractère introspectif que son activité de peintre muraliste au service d'une idéologie aliénante avait refoulé. Le changement radical qui le fait passer d'une figuration appliquée, maniérée et « lisible » à une pratique gestuelle et matiériste ne traduit pas tant une rupture stylistique mûrement réfléchie qu'une volonté de repartir à zéro. Il n'en demeure pas moins que cette « parenthèse » de 1962 constitue la seule période où l'artiste ne s'est pas dissimulé derrière un discours qui lui permet, à l'image des peintures abstraites à venir, de maintenir une distance émotionnelle.

Les livres de Gerhard Richter à L’Arche