La Destruction de la Raison (Tome II) - L'Irrationalisme Moderne, de Dilthey à Toynbee
On s'est souvent posé la question : comment l'Allemagne, nation « des penseurs et des poètes », en est-elle venue à sombrer dans la mythologie inhumaine de l'hitlérisme ? Georg Lukàcs répond ici à cette question. Bien que son enquête, la plus vaste qu'ait entreprise à ce jour en histoire de la philosophie, un disciple de Marx, ait trait incidemment à des œuvres comme celles de Pascal, de Bergson ou de Toynbee, c'est, pour l'essentiel, de la pensée allemande qu'il s'agit : de l'Allemagne « terre classique » de l'irrationalisme comme l'Angleterre le fut de l'économie politique, de l'Allemagne berceau de l'anti-marxisme comme elle le fut du marxisme. Mais Lukàcs, selon une tendance « hegelienne » du marxisme qu'il illustre brillamment, fait remonter irrationalisme et anti-marxisme à la réaction - aux deux sens du terme - contre la dialectique de Hegel ; en ce sens, La Destruction de la Raison prend la suite du Jeune Hegel, où Lukàcs décrivait l'apogée de la philosophie bourgeoise et du rationalisme dans l'hegelianisme.
La Destruction de la Raison est proposée en deux tomes :
Tome I : Les Débuts de l'Irrationalisme Moderne, de Schelling à Nietzsche.
Tome II : L'Irrationalismen Moderne, de Dilthey à Toynbee.